Au Menu:
1/ Danser
a. Mon lien intime à la danse
b. Libre dans la danse?
2/ Mon lien intime à la peinture
a. ça pousse dedans
b. alliance intérieure
3/ Hommage aux mamans
4/ Un rendez-vous avec soi
1/ danse
a. Mon lien intime à la danse:
J'ai beaucoup expérimenté le pouvoir régulateur et libérateur du mouvement libre en musique. Mais ces temps-ci c'est quotidiennement et malgré mon entorse (pas besoin d'acrobaties!)! Que ce soit chez moi, ou en formation neurodanse la semaine dernière, ou dans des espaces de danse libre comme à l'Ecrevis hier ou encore avec le casque sur les oreilles en forêt ou au bord du lac (et tant pis si les mamies qui promènent leur chiens et les pêcheurs dans leurs barques me surprennent et me regardent bizarrement! De toutes façons, j'ai les yeux fermés dans mon intériorité.) Je suis fascinée d'observer ceci, quand je me laisse bouger par les ressentis qui m'habitent, que je leur donne corps, portée |
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par des musiques qui me font vibrer: je sens les tensions lâcher, les émotions et l'énergie circuler, mon esprit se vider de ce qui m'encombre. Je me sens vivante et vibrante. Il y quelque chose d'enivrant parfois même. Je contacte souvent dans ces instants suspendus, hors du temps, un sentiment de plénitude, de profonde reliance à moi-même. C'est pour moi un espace de transformation dans lequel mon inconscient m'envoie des images, et par mes mouvements je lui envoie aussi des messages. un dialogue constructif et nourrissant. La danse est mon lieu privilégié pour me retrouver quand je me perds, mon espace sécure quand mes repères tombent, un source qui me régénère quand je suis vidée. C'est là que je rentre le plus facilement en contact avec ma petite fille intérieure et que je peux lui offrir du doux et du contenant et panser ses blessures.
Jour après jour cela me conforte dans cette dynamique de créer des espaces d'exploration et de connexion à soi par le mouvement libre, comme mes ateliers chakradance qui évoluent avec moi au fil des mois enrichis par mes formations et découvertes.
avril 2019
Jour après jour cela me conforte dans cette dynamique de créer des espaces d'exploration et de connexion à soi par le mouvement libre, comme mes ateliers chakradance qui évoluent avec moi au fil des mois enrichis par mes formations et découvertes.
avril 2019
Courir sous la pluie
Sentir les gouttes fouetter mes joues Crier dans le vent Me libérer d'un coup De ce que j'ai contenu dedans Jouer avec les vagues Danser avec les éléments Tournoyer sous le ciel sombre Sentir la joie monter, déborder, éclabousser et colorer le ciel!! Yahouuuu!!!!!! C'est juste enivrant! Avril 2019 |
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b. Libre dans la danse?
J'me sens libre dans la danse quand j'danse au milieu des autres
comme j'dans’rais seule dans mon salon.
Quand j'donne la parole à mon corps, sans censure.
Ça fait sens, ça c’est sûr.
Surtout quand j'sens qu'ça ressemble à rien mais qu'je l'fais quand même!!
Tu m’regardes danser et ça t’fait sourire !
Ça m’dérange pas !
J’suis même contente pour toi !
J’suis libre et c’est dense quand j'laisse mes émotions m'bouger de l'intérieur, sans filtre.
Et tant pis si ça déborde un peu de larmes,
ou qu’ça éclabousse de cris de colère ou de joie…
Libre,
si j'suis mon rythme interne dans ma danse
même s'il est en décalage avec la musique diffusée.
ça t’bouscule ? Ça te plaît pas?
Oui, mais ça c’est vraiment moi !
Libre, quand j’cherche pas à plaire, ni à impressionner, mais que j’suis dans mon authenticité,
connectée à mon intérieur, mon besoin de l'instant,
et ce qui me fait du bien dans l’corps.
Oui, j'suis vraiment libre quand je m'laisse onduler de façon indécente et incandescente par la kundalini qui monte,
sans intention de séduire,
juste parce que c’est ça qu’est là pour moi.
Et alors? Pourquoi pas? C'est l'énergie de vie qui danse en moi!
Ça t'choque? Ça s’fait pas ?
Ben r’garde pas!!!
Libre dans la danse, quand j'ose suivre mon élan:
Attraction ? Répulsion ? Ça dit quoi dedans ? …
M’approcher au plus près de toi parce que nos cellules comme aimantées appellent à ça, là.
Sans scrupule, sans honte, fidèle à moi.
Oser m’écarter de toi quand c’est plus tout à fait juste pour moi.
Sans scrupule, sans honte, fidèle à moi.
Toi aussi, je t'en prie, écoute toi!
J’me sens libre quand j’lâches les codes, les techniques et que j’me laisse envahir par la sensation, enivrer par la musique. Quand j’me prends pas au sérieux et qu’j'explore le champ des possibles comme une enfant curieuse et joueuse.
Ça parle à la p’tite fille ou le p’tit gars en toi ? Ben viens, viens danser avec moi !
Sans scrupule, sans honte, fidèle à toi.
...
Être VRAIMENT libre dans la danse…
C’est pas facile !
Et si je suis honnête avec moi,
je suis encore souvent dépendante de ton regard sur moi.
Mais quel délice quand j’contacte des instants de vraie liberté !
Le monde autour semble ne plus exister ou ma vie pourrait bien s’arrêter,
plus rien n'a tout à coup tant d'importance en fait.
Il aurait ce goût là, le nectar de la vie ?
Avec cette sensation d’être un peu saoule et de planer sans avoir rien ingurgité?
J’sais pas, mais ça a un goût délicieux, en tous cas, ça oui.
A savourer. A célébrer…
mai 2019
J'me sens libre dans la danse quand j'danse au milieu des autres
comme j'dans’rais seule dans mon salon.
Quand j'donne la parole à mon corps, sans censure.
Ça fait sens, ça c’est sûr.
Surtout quand j'sens qu'ça ressemble à rien mais qu'je l'fais quand même!!
Tu m’regardes danser et ça t’fait sourire !
Ça m’dérange pas !
J’suis même contente pour toi !
J’suis libre et c’est dense quand j'laisse mes émotions m'bouger de l'intérieur, sans filtre.
Et tant pis si ça déborde un peu de larmes,
ou qu’ça éclabousse de cris de colère ou de joie…
Libre,
si j'suis mon rythme interne dans ma danse
même s'il est en décalage avec la musique diffusée.
ça t’bouscule ? Ça te plaît pas?
Oui, mais ça c’est vraiment moi !
Libre, quand j’cherche pas à plaire, ni à impressionner, mais que j’suis dans mon authenticité,
connectée à mon intérieur, mon besoin de l'instant,
et ce qui me fait du bien dans l’corps.
Oui, j'suis vraiment libre quand je m'laisse onduler de façon indécente et incandescente par la kundalini qui monte,
sans intention de séduire,
juste parce que c’est ça qu’est là pour moi.
Et alors? Pourquoi pas? C'est l'énergie de vie qui danse en moi!
Ça t'choque? Ça s’fait pas ?
Ben r’garde pas!!!
Libre dans la danse, quand j'ose suivre mon élan:
Attraction ? Répulsion ? Ça dit quoi dedans ? …
M’approcher au plus près de toi parce que nos cellules comme aimantées appellent à ça, là.
Sans scrupule, sans honte, fidèle à moi.
Oser m’écarter de toi quand c’est plus tout à fait juste pour moi.
Sans scrupule, sans honte, fidèle à moi.
Toi aussi, je t'en prie, écoute toi!
J’me sens libre quand j’lâches les codes, les techniques et que j’me laisse envahir par la sensation, enivrer par la musique. Quand j’me prends pas au sérieux et qu’j'explore le champ des possibles comme une enfant curieuse et joueuse.
Ça parle à la p’tite fille ou le p’tit gars en toi ? Ben viens, viens danser avec moi !
Sans scrupule, sans honte, fidèle à toi.
...
Être VRAIMENT libre dans la danse…
C’est pas facile !
Et si je suis honnête avec moi,
je suis encore souvent dépendante de ton regard sur moi.
Mais quel délice quand j’contacte des instants de vraie liberté !
Le monde autour semble ne plus exister ou ma vie pourrait bien s’arrêter,
plus rien n'a tout à coup tant d'importance en fait.
Il aurait ce goût là, le nectar de la vie ?
Avec cette sensation d’être un peu saoule et de planer sans avoir rien ingurgité?
J’sais pas, mais ça a un goût délicieux, en tous cas, ça oui.
A savourer. A célébrer…
mai 2019
2/ Mon lien intime à la peinture
a. ça pousse dedans
D’abord, la pulsion.
ça me prend comme ça sans prévenir.
ça pousse dedans.
Je sors le matériel avec une certaine précipitation, une urgence, de la frénésie même. Mais je prends le temps quand même d’allumer une ou deux bougies, me servir un thé ou un verre de vin et lancer la playlist qui résonne avec mon état.
Et puis je lâche. Je ne sais pas quelle forme va prendre ce qui m’habite. Et si c’est moche, peu importe, faut que ça sorte, que je donne corps à ce qui m'anime.
Parce que...
Ça pousse dedans.
Je me laisser appeler par une couleur, comme happer.
Je me lance sur la toile comme on saute dans un train déjà en marche.
Je sens l’émotion monter. Ça serre dans ma gorge.
Ça pousse dedans.
Les basses de la musique me font vibrer et m’emportent. Chaleur dans mon plexus.
Et je laisse jaillir ma colère en flaques de peinture noire jetée à pleines mains.
Je la crache à l’état brut. Les larmes ne sont pas loin.
Ça pousse dedans.
Une rage déchire presque la toile sous les coups de couteaux.
Je me laisse surprendre par ce qui émerge.
Se déverse ma peine d’un rouge saignant qui dégouline lentement en même temps que les larmes sur mes joues.
Ça se pose dedans.
Je regarde ce qui est sorti de moi.
Qu’est-ce que ça m’évoque, qu’est-ce que ça éveille en moi ?
Je ressens.
J’écoute dedans le prochain élan.
J’attends la prochaine vague qui va sans doute recouvrir en partie l’écume de la précédente.
Juste laisser une trace de mon intérieur, pour m’en libérer ou lui donner de la valeur.
Lui dire : je t’entends, je te vois, je t’écoute, je suis là pour toi, qu’as-tu d’autre à me dire ?
Va-z-y pousse jusqu’au bout l’élan!
Ça lâche encore un peu plus …
enlacée par les notes enivrantes de ces morceaux qui me font planer.
et le rythme s’adoucit, les couleurs s’éclairent.
Des larmes d’accueil de moi dans ce qui est là, de mon humanité blessée, vivante, vibrante.
ça s'épouse dedans.
Les gestes deviennent plus précis.
Mon regard s’affine à la recherche du sens, du beau à préserver, de l’équilibre à donner,
du trait à affiner, guidé par le plaisir des yeux.
J’observe, j’écoute ma création dans sa globalité avec ses zones de beauté et j’accueille celles que je juge un peu ratées. c’est ok.
Et des mots s’imposent du dedans, et se posent lentement dans un coin du tableau.
Je sors remplie, allégée et détendue de ce moment.
Je contemple mon salon envahi de ce joyeux bazar avec un sourire lumineux,
comme on regarde au matin d’une belle nuit d’amour, le lit défait et les vêtements éparpillés.
Un désordre sauvage emprunt de liberté.
Les jours suivants, la toile continue à me révéler ses secrets et imprègne et imprime ma conscience de cette expérience.
Résonne encore de ce rdv d’amour que je me suis offerte.
Et Ça pousse dedans,
jour après jour,
cette graine plantée au parfum de promesse.
Un sentiment grandissant de présence à moi.
Ça pousse dedans.
Avril 2019
b. Alliance intérieure
D'abord besoin de lâcher les tensions.
Alors j’envoie du son.
Et je seccoue mon corps comme une bouteille de coca pour faire partir les bulles d’agitation. Quand la pression est redescendue, que ça se pose et se détend, je m’avance vers la toile toute prête.
Ça commence par les couleurs. Certaines me font de l œil. Ma main saisit la bouteille de peinture sans hésitation et presse une giclée. Aujourd'hui elles sont vives et lumineuses: éclaboussures de bleu rose violet blanc.
Ça me donne le sourire! Ça sent bon la gaité!
Puis vient le choix de l outil. La douceur du pinceau large à poils longs m’appelle pour caresser la toile.
Un couteau ample mais pas pour trancher aujourdh’ui, pour lisser délicatement et tracer de grands disques: du rond…
Hmmm… Bulles contenantes tout en légèreté.
J'aime m’embarquer dans le voyage sans savoir ce qui va émerger. Et si une idée est déjà là elle peut se poser mais ce n'est probablement qu’une étape vers autre chose. Un point de départ qui laisse place à la surprise, au spontané.
Les couleurs se rencontrent, s’entrelacent, se marient.
Et des spirales s’invitent.
Fascination pour les spirales qui partent de mon centre et m’ouvrent vers l’extérieur...
Je suis tellement l’élan de l instant que je ne sais plus si c est mon cerveau qui guide mes mains ou si mes mains ont un temps d avance sur mon esprit qui découvre avec curiosité là où elles m’emmènent. Je ne réfléchis pas trop, je laisse juste venir.
Et au fil de ce qui naît sur la toile, j’ai comme l’impression d’entendre mon tableau me parler dans un souffle…
“Je t’aime.
J’honore qui tu es.
Précieuse et vulnérable dans ton humanité.
Ça fait alliance en toi, avec toi, dans ton intériorité.”
Gratitude. Avril 2019
D'abord besoin de lâcher les tensions.
Alors j’envoie du son.
Et je seccoue mon corps comme une bouteille de coca pour faire partir les bulles d’agitation. Quand la pression est redescendue, que ça se pose et se détend, je m’avance vers la toile toute prête.
Ça commence par les couleurs. Certaines me font de l œil. Ma main saisit la bouteille de peinture sans hésitation et presse une giclée. Aujourd'hui elles sont vives et lumineuses: éclaboussures de bleu rose violet blanc.
Ça me donne le sourire! Ça sent bon la gaité!
Puis vient le choix de l outil. La douceur du pinceau large à poils longs m’appelle pour caresser la toile.
Un couteau ample mais pas pour trancher aujourdh’ui, pour lisser délicatement et tracer de grands disques: du rond…
Hmmm… Bulles contenantes tout en légèreté.
J'aime m’embarquer dans le voyage sans savoir ce qui va émerger. Et si une idée est déjà là elle peut se poser mais ce n'est probablement qu’une étape vers autre chose. Un point de départ qui laisse place à la surprise, au spontané.
Les couleurs se rencontrent, s’entrelacent, se marient.
Et des spirales s’invitent.
Fascination pour les spirales qui partent de mon centre et m’ouvrent vers l’extérieur...
Je suis tellement l’élan de l instant que je ne sais plus si c est mon cerveau qui guide mes mains ou si mes mains ont un temps d avance sur mon esprit qui découvre avec curiosité là où elles m’emmènent. Je ne réfléchis pas trop, je laisse juste venir.
Et au fil de ce qui naît sur la toile, j’ai comme l’impression d’entendre mon tableau me parler dans un souffle…
“Je t’aime.
J’honore qui tu es.
Précieuse et vulnérable dans ton humanité.
Ça fait alliance en toi, avec toi, dans ton intériorité.”
Gratitude. Avril 2019
3.Hommage aux mamans
J'ai l'élan d'honorer nos mamans.
Je ne trouve pas cela facile tous les jours d'être mère, c'est tellement exigeant.
Je crois qu'elles font du mieux qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont elle-même reçu et leurs propres blessures,
en donnant tout l'amour dont elles sont capables, ni plus, ni moins.
Envie de nourrir la gratitude,
inviter le pardon,
et alimenter l'amour.
Et envie de saluer au passage toutes les mères qui tomberont sur ce message
et me relier à elles, comme des sœurs dans cette sacrée aventure humaine
qu'est de mettre au monde des enfants et les accompagner dans chacune des étapes de leur vie.
mai 2019
Je ne trouve pas cela facile tous les jours d'être mère, c'est tellement exigeant.
Je crois qu'elles font du mieux qu'elles peuvent avec ce qu'elles ont elle-même reçu et leurs propres blessures,
en donnant tout l'amour dont elles sont capables, ni plus, ni moins.
Envie de nourrir la gratitude,
inviter le pardon,
et alimenter l'amour.
Et envie de saluer au passage toutes les mères qui tomberont sur ce message
et me relier à elles, comme des sœurs dans cette sacrée aventure humaine
qu'est de mettre au monde des enfants et les accompagner dans chacune des étapes de leur vie.
mai 2019
4. Un rendez-vous avec soi
Un rendez-vous avec soi
Plonger dans mon intériorité:
repérer les sensations dans mon corps,
écouter mes émotions,
observer mes pensées...
Accueillir ce qui est là, sans jugement, sans commentaire,
sans autre intention que de m’offrir un temps de présence.
Lâcher le mode automatique et venir mettre de la conscience.
Me rencontrer là où j’en suis aujourd’hui, à cet instant.
Cette attention particulière, toute simple, moi ça m’aide à me rassembler, me sentir plus vivante, plus dense, plus authentique et à mieux répondre à mes besoins.
Et puis j’en profite souvent pour faire dialoguer les parts de moi qui peuvent être en conflit et faire un coucou à ma petite fille intérieure, prendre de ses nouvelles et lui faire un câlin au passage…
Et là, si c’était un peu agité, souvent ça se pose et ça s’apaise avec une sensation de douceur et d’unification.
Envie de cultiver ces précieux moments.
Plonger dans mon intériorité:
repérer les sensations dans mon corps,
écouter mes émotions,
observer mes pensées...
Accueillir ce qui est là, sans jugement, sans commentaire,
sans autre intention que de m’offrir un temps de présence.
Lâcher le mode automatique et venir mettre de la conscience.
Me rencontrer là où j’en suis aujourd’hui, à cet instant.
Cette attention particulière, toute simple, moi ça m’aide à me rassembler, me sentir plus vivante, plus dense, plus authentique et à mieux répondre à mes besoins.
Et puis j’en profite souvent pour faire dialoguer les parts de moi qui peuvent être en conflit et faire un coucou à ma petite fille intérieure, prendre de ses nouvelles et lui faire un câlin au passage…
Et là, si c’était un peu agité, souvent ça se pose et ça s’apaise avec une sensation de douceur et d’unification.
Envie de cultiver ces précieux moments.